Les ports
Plouézec et ses pointes
Plouézec a su préserver ses côtes sauvages constituées de falaises, de landes et de petites criques.
Le bourg très étendu compte plusieurs hameaux qui bordent le GR34 (sentier des douaniers), de nombreux circuits de randonnées feront découvrir des sites de différentes beautés selon les saisons traversées.
En partant de la pointe de Bilfot vous pourrez découvrir au fur et à mesure de votre marche, un panorama grandiose qui va de l’anse de Paimpol à l’Arcouest avec en fond de tableau l’archipel de Bréhat.
Tout en longeant la plage et le port de Port Lazo, vous pourrez voir les parcs à huîtres s’y étalant sur plusieurs dizaines d’hectares, spectacle différent d’ailleurs selon que la marée est basse ou haute.
En poursuivant votre promenade sur le GR34 en direction de la grève de Boulgueff, vous arriverez bientôt au moulin de Craca, dernier représentant d’une série de 12 ouvrages qui ont fait vivre ses habitants durant des décennies. Construit en 1844, il fut abandonné en 1928. Après une longue agonie le laissant à l’état de ruine, il renaquit à partir de 1993, tel qu’à l’origine, grâce à une équipe de bénévoles.
Vous pouvez visiter ce magnifique ouvrage et assister à des moutures.
Si, au départ de votre promenade, vous longez la côte pour vous rendre à la pointe de Minard, vous découvrirez la beauté des multiples points de vue qu’offrent ces chemins à la fois sauvage et donnant l’impression d’immensité, de bout du monde.
Port Lazo
Au 19ème siècle le « hâvre » de Port Lazo, abritait plus de 80 bateaux dont les équipages s’occupaient à la pêche et au dragage des sables calcaires qui servaient d’amendement aux terres littorales.
Aujourd’hui, l’Anse de Port Lazo abrite un port de plaisance et offre à marée basse, l’accès à plusieurs hectares de parcs à huîtres (élevées sur « tables » dans des poches).
Durant les guerres de succession au Duché de Bretagne (14°siècle) qui opposaient la famille Montfort, celle de Blois, les bateaux anglais mouillèrent dans la Baie ; Les soldats débarquèrent pour aller guerroyer dans l’arrière-pays ; Les bateaux restèrent sous la surveillance de quelques marins.
Profitant de la nuit et de la marée basse, les femmes des environs incendièrent les bateaux échoués et occirent leurs gardiens.
Ce serait, en souvenir de cette tuerie, (Lac’han, Lac’ho en breton) que ce site se nommerait Port Lazo.
Boulgueff
Bréhec